Le thé pu-erh ou thé pu'er (chinois : 普洱茶 ; pǔ'ěr chá) est un thé post-fermenté qui doit son nom à la ville de Pu Erh, dans la province chinoise du Yunnan. Le thé pu Erh se bonifie avec le temps et tout comme le vin.

 

On distingue deux types de Pu Erh qui se différencient par leur manufacture :

Les Pu'Er Sheng, dits verts ou non cuits et les Pu Erh Shu, dits noirs ou cuits. Les premières étapes sont les mêmes : cueillette des feuilles, premier tri, chauffage à sec pour stopper l'oxydation et pour éliminer 90% d'humidité, second tri pour classer les feuilles en une dizaine de catégories. 

Les PU ERH SHENG, les feuilles séchées pendant une durée variable sont passées à la vapeur pour permettre de les presser en galettes, briques, palets, nids... Ils sont stockés en milieu naturel sec pour que la post-fermentation (due à l'action des bactéries) se fasse pendant une période allant jusqu'à plusieurs décennies. Selon la durée de l'oxydation, les plus jeunes sont plus astringents alors que l'on trouve des Pu Erh plus âgés très doux. Ces thés se bonifient en vieillissant sans jamais tourner comme le très vieux vin.
Les PU ERH SHU se sont répandus à partir des années 70, pour répondre aux demandes croissantes des Pu Erh "vieillis". La transformation due à la post-fermentation est accélérée artificiellement. Après les premières étapes, les feuilles sont étalées en couche et arrosées puis couvertes. Cette opération se fait en général au soleil. La couche de feuilles est retournée doucement pour que les feuilles s'oxydent progressivement. Une fois le résultat désiré obtenu, les feuilles sont séchées et ensachées (feuilles en vrac) ou étuvées et pressées en briques... On connaît bien ses notes si caractéristiques de terre, de sous bois, d'humidité et de champignons.

En raison de ses propriétés, le thé vieilli a longtemps été utilisé comme complément alimentaire par plusieurs tribus et populations nomades vivant dans des régions éloignées. Comme ces populations se nourrissaient essentiellement de viande de yack très grasse, le thé leur permettait d’équilibrer leur régime alimentaire en luttant contre les graisses. On reconnaît aujourd’hui au thé vieilli des vertus épuratives qui permettent notamment de réguler l’organisme et de favoriser la digestion. Le thé vieilli contribue également à éliminer le cholestérol.

Le thé Pu-erh permet également d’avoir :

  • Une bonne circulation sanguine ;
  • Une désintoxication et une purification de l’organisme ;
  • Une aide pour éliminer le surplus d’aliments consommés en trop ;
  • Un bon renfort au niveau du système immunitaire du corps ;
  • Un bon stimulateur de l’activité du métabolisme du foie ;
  • La dissipation des effets de l’alcool dans le corps ;
  • La réduction des risques de maladies cardiovasculaires ;
  • Une bonne décontraction et un bon élément pour combattre le stress.

 

thé pu erh